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SYMPATHIE POUR LE FANTÔME

 

 

Gallimard, 2010

 

Michaël Ferrier, vu par Olivier Renault, libraire de L'Arbre à Lettres, Paris 14e
Michaël Ferrier, Sympathie pour le Fantôme, Prix littéraire de la Porte dorée 2011

Olivier Renault, libraire de L'Arbre à Lettres, Paris 14e

New French Flag with grunge feeling©think0. Source : thinkO.deviantart.com

Alors oui, là ça va, ça s’écrit comme ça doit s’écrire, sans remords ni repentir, la fusée de la phrase. Il ne faut pas avoir peur d’y entrer, dans cette immense épaisseur de temps, cette énorme archive. Maintenant, ils se demandent tous d’où ils viennent, qui ils sont et ce qu’ils font ici, ils essaient de montrer qu’ils sont français ou, au contraire, qu’ils ne sont pas français, ils se raccrochent de plus en plus à leurs lois, leurs coutumes, leurs traditions ou leurs tribulations, leurs coiffures et leurs parlures, leurs régions, leurs religions. Ils sont fiers des empires de leurs pères et des serments de leurs frères. C’est le ram-dam des mémoires, le grand tumulte mémoriel : l’une contre l’autre, elles s’épaulent tout en se poussant du coude, elles se soudoient mais elles se montrent du doigt… Plus personne ne sait comment se souvenir ou comment oublier, plus personne ne sait comment être

Français.

New French Flag with grunge feeling©think0

       Sympathie pour le Fantôme a été écrit en plein débat sur l'identité nationale, auquel il apporte une contribution paradoxale, ironique et décalée. Comme l'écrit l'historien et fondateur de la sociologie de la laïcité, Jean Baubérot : « À sa manière, celle d’un écrivain à la prose jubilatoire, Michaël Ferrier intervient dans le débat sur l’identité nationale, et en subvertit la forme et le fond. » Mais le roman est aussi une réflexion sur le temps et la mémoire, sur la musique et sur la mort.

 

       On trouvera ci-dessous plusieurs textes de présentation, ainsi que des éclairages de critiques littéraires, de sociologues et de politologues, de philosophes et de musiciens.

Chez les Fantômes

Source : Le Magazine du Ministère de la Culture

juillet-août 2011, n° 193

République française
"Michaël Ferrier chez les fantômes", Source : Le Magazine du Ministère de la Culture juillet-août 2011, n° 193

« Michaël Ferrier chez les fantômes », un portrait en 2 parties, par Paul-Henri Doro

"Michaël Ferrier chez les fantômes" (1), Source : Le Magazine du Ministère de la Culture juillet-août 2011, n° 193

Lire le texte

 

"Michaël Ferrier chez les fantômes" (2), Source : Le Magazine du Ministère de la Culture juillet-août 2011, n° 193

Lire le texte

 

UNE TOUTE AUTRE VISION DE L'IDENTITÉ NATIONALE

 

Sympathie pour le Fantôme, Gallimard, 2011, une réflexion sur l'identité nationale

« La construction romanesque y rejoint le souci des allers-retours, de la compréhension, du partage. Et ouvre ce questionnement, qu'il pose de là-bas, énorme : qu'est-ce en fait que la France ? »

 

Xavier Houssin, « Spectres de la Francité »

Le Magazine littéraire, n° 500, septembre 2010

« À sa manière, celle d’un écrivain à la prose jubilatoire, Michaël Ferrier intervient dans le débat sur l’identité nationale, et en subvertit la forme et le fond. »

Jean Baubérot

« Avec vivacité et délectation, Michaël Ferrier passe du journal intime au pamphlet, de la biographie au récit de voyage, du roman à la poésie. La langue y est tour à tour brutale, abrupte, drôle, jubilatoire. »

 

Mustapha Harzoune

Hommes et Migrations, n° 1291, mai-juin 2011

« Une ample méditation sur le Temps pour déjouer l'effondrement de la sensibilité et de la pensée, la haine de la littérature, le refoulement de l'Histoire et sa falsification ? Précisément. »

 

Cécile Guilbert, « Tokyo tempo solo »

Le Monde, 26 août 2010

« Ouvrez d'urgence Sympathie pour le fantôme, le roman de Michaël Ferrier : c'est l'un des événements de cette rentrée.

Faire resurgir des pans de mémoire volontairement occultés, contester le récit unique des discours dominants. Ferrier perce, ferraille, éperonne, banderille. Il se sert de sa langue comme d'un mousquet. Ses portraits - ceux des pontes de la fac, des responsables du petit écran - sont précis et chargés. Bref, son style est à la hauteur de son propos - ce qui est rare. »

 

Vincent Roy

Art Press n° 372, 22 octobre 2010

Michaël Ferrier, "Sympathie pour le Fantôme", Gallimard, 2011, vu par Arlette Farge

Arlette Farge, historienne

Michaël Ferrier, "Sympathie pour le Fantôme", Gallimard, 2011

« Redonner vie à ce feuilletage étonnant qui forme la nation française. Alors, les époques se télescopent. Alors les racismes volent en éclats. Alors le pluriel revient, dans le lieu, dans la langue et dans les mémoires. »

L'identité nationale vue par Michaël Ferrier : un feuillage de cerisiers

 TABLE DES MATIÈRES 

TOKYO TIME TABLE

 

HISTOIRE D'AMBROISE VOLLARD, LE MARCHAND D'ART

 

DEAD TRAVEL FAST

 

HISTOIRE DE JEANNE DUVAL, LA BELLE D'ABANDON

 

DIASPORIC ENCOUNTERS

 

HISTOIRE D'EDMOND ALBIUS, LE NÈGRE À LA VANILLE

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